Je suis Sabine Crochet, psychologue à Namur, experte psychologue du burn-out et psychologue comportementaliste. Je vous présente les signes à surveiller pour détecter une maltraitance et vous explique comment éviter la dépression par une psychothérapie adaptée.
Les signes faisant soupçonner une maltraitance
La maltraitance est le plus souvent insidieuse. La victime ne s'en rend pas toujours compte et/ou elle n'ose pas se plaindre. Il y a cependant des indices qui permettent de la suspecter.
En cas de maltraitance physique, la victime présente souvent des marques ou des cicatrices inexpliquées sur le corps. S'il y a agression sexuelle ou viol, le comportement de la personne peut changer brusquement, avec, par exemple, un repli sur elle-même.
Mais bien plus fréquemment, la maltraitance est psychologique, telle que le harcèlement ou toute conduite abusive qui se marque par des comportements, des écrits, des actes, des paroles ... qui porte atteinte à la personnalité, la dignité ou l’intégrité morale/physique d’une personne mettant en péril l’emploi/le séjour de celle-ci et/ou dégrade le climat de travail/de vie. La victime peut s'isoler socialement, négliger son hygiène de vie ou présenter des réactions excessives à des situations normales allant jusqu’à l’absentéisme ou le suicide sur le lieu du travail/institution.
Les comportements harcelants sont :
Empêcher la communication directe, déformer le langage, mentir, manier le sarcasme/la dérision/le mépris, user du paradoxe, diviser pour mieux régner, disqualifier, discréditer, isoler, brimer, pousser à la faute et parfois harceler sexuellement….
Certaines victimes passent par les ressentis suivants :
Le désistement, la confusion, le doute, le stress, la peur, l’isolement, le choc, la colère, la décompensation, la somatisation….
De façon générale, tout changement inexplicable du comportement doit être un signal d'alerte!
Le soutien psychologique aux victimes de maltraitance
La suppression de la maltraitance en éloignant les responsables ne suffit pas à régler complètement le problème. La victime, frappée, agressée ou dévalorisée, garde en elle la souffrance associée à cette épreuve : l’estime de soi est entachée. Il y a abus de pouvoir si cela est le fait d’un supérieur hiérarchique et manipulation/séduction perverse si c’est plus insidieux de la part de quiconque travaille/vit avec la victime.
Certaines personnes ont une capacité de résilience suffisante pour surmonter seules les séquelles de la maltraitance. Pour d’autres, il est souhaitable de faire appel à un psychothérapeute tel qu'un psychologue (d’entreprise/D.R.H) afin de les aider à surmonter les conséquences de la maltraitance. L'échange avec le thérapeute permet de dépasser ce moment difficile de la vie, de se reconstruire et de se projeter à nouveau vers l'avenir.
Ne jamais oublier de faire appel à la justice sous toutes ses formes : syndicat, mutuelle, avocat (du travail), médecin (du travail), cellule bien-être, médiation, conseiller en prévention, assistant social, association de défense des droits (en fonction de la thématique)….
Quel que soit la méthode que vous choisirez d’employer, il faut conserver des preuves, nommer le phénomène, se dégager de la culpabilité, sortir de la souffrance psychique/physique avant de guérir et de revoir comment résister à cette arme de destruction sourde.
Dans une situation de maltraitance professionnelle ou institutionnelle, il est important de réagir vite et de se faire suivre si besoin. Contactez-moi, Sabine Crochet, psychologue, pour une thérapie adaptée.
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